Conséquences comportementales
Certaines personnes descendant des populations esclaves déportés durant le traite l’esclavage évoquent des recherches sur la génétique appuyer par des recherches scientifiques. Selon certains travaux sur les conséquences des traumatismes causés par les maltraitances des colons esclavagistes, il apparaîtrait que beaucoup de comportements négatifs de certains Antillais contemporains seraient dûs à des inscriptions génétiques héritées des horreurs du travail forcé.
Si nous devons rester uniquement à ces considérations, nous nous identifierons très vite à la situation animale. Car les animaux sont tributaires de l’instinct inscrit dans leur programme génétique. Ils sont prisonniers de l’instinct. Ils ne peuvent pas se soustraire aux conditions que leur prescrit la Nature. Ce qui nous différencie des animaux, c’est justement notre Liberté par rapport à la Nature. C’est-à-dire notre capacité à nous soustraire de certaines contraintes naturelles par la Culture.
Si nous devions rester fixés uniquement sur les séquelles génétiques de la période esclavagiste, notre Humanité retomberait bien vite dans la Biologie, comme c’est le cas pour la situation animale.
Nous Antillais, avons un rapport traumatique à l’océan.
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La statue de l'homme qui se libère sur l’île de Gorée.