Les 12 conseillers sont nommés par le roi pour une durée de 5 ans. Ils délibèrent sur les affaires courantes de la colonie.

Le CG est remplacé par un conseil colonial de 30 membres élus au suffrage censitaire. Les hommes libres de couleur peuvent voter.

Schoelcher porte le texte.

Mise en place du système de travail forcé

Schœlcher est élu Député en Guadeloupe et en Martinique. Il cède la Guadeloupe à son suppléant Louisy Mathieu, jeune esclave libéré qui devient le 1er Député noir des Antilles.

Les ouvriers agricoles se révoltent à CBE, dénonçant les abus des propriétaires et sont sévèrement réprimés.

Les premiers contrats d’engagement d’ouvriers indiens sont signés.

Début immigration.

Début immigration chinoise

Il entreprend des travaux d’aménagement dans le port de Pointe-à-Pitre. À l’origine du développement industriel et économique de la ville.

La Guadeloupe devient une colonie administrée par un gouverneur nommé par la France, avec un pouvoir centralisé.

De nombreux Martiniquais participent à l’intervention française au Mexique décidée par Napoléon III.

Violente révolte d’ouvriers agricoles à Baillif en réaction aux conditions de travail et aux inégalités sociales.

Appareil politique dominé par les blancs et les mulâtres.

Effondrement des prix du sucre, entraînant une crise économique et aggravant la situation des ouvriers agricoles.

Les Conseillers généraux sont élus pour 6 ans au suffrage universel masculin et le srutin se déroule dans les cantons.

Les ouvriers agricoles refusent les conditions imposées par les anciens propriétaires d’esclaves.

Ouverture suffrage universel masculin.

Melvil Bloncourt député, communard important qui bat Schoelcher et siège à l’extrême-gauche.

La loi de 1875 fixa la représentation parlementaire à un député et un sénateur pour la Guadeloupe.

Premières élections législatives marquant l’entrée de citoyens noirs dans les institutions locales.

Directeur de l’Intérieur, il propose un vaste projet d’éducation pour réduire les inégalités qui prévoit plusieurs écoles et aussi un lycée.

Un décret porte le nombre de conseillers départementaux à 26.

Fondation du journal le progrès de la Guadeloupe par Gaston Sarlat.

Guadeloupéen métis, élu Député de Grande-Terre de 1881 à 1889 et Conseiller général Port-Louis.

Guadeloupéen, élu Député de Basse-Terre à 26 ans de 1881 à 1906, premier à faire un projet sur la départementalisation.

Journal fondé en 1882, par Gerville Réache en collaboration avec Victor Schœlcher.

Décret présidentiel portant sur la création du premier lycée de Guadeloupe en 1884, pour les hommes de couleur.

Le comité des usines de Guadeloupe devient le syndicat des fabricants de sucre.

Émile Réaux élu Député de Grande-Terre.

Legitimus fonde le “Comité de la Jeunesse Républicaine” et le journal “le peuple” qui deviendra “l’Émancipation”.

Auguste Isaac est élu député de Grande-Terre.

Sous la direction de Légitimus, marquant le début d'une organisation politique formelle pour défendre les droits des ouvriers et paysans.

Élu Député à 30 ans et 1er Président du Conseil général en faisant alliance avec Gerville Réache avant une discorde.

Au Congrès socialiste du moule, Boineuf rompt avec Légitimus et quitte le parti socialiste.

Boisneuf fonde avec Adolphe LARA, le Parti Démocratique.

Boisneuf est élu 1er adjoint à la mairie de Pointe-à-Pitre jusqu’à ce que Légitimus s’empare de la mairie en 1904.

Boisneuf est élu plus jeune Conseiller général à 31 ans.

Gerville Réache devient le premier homme de couleur vice-président de l’Assemblée Nationale.

Création des premières mutuelles agricoles en Guadeloupe, une tentative de solidarité entre ouvriers.

Légitimus s’allie avec les usiniers (békés) et domine la vie politique guadeloupéenne pendant le reste de la décennie.

Élu maire de Pointe-à-Pitre.

Boisneuf lance le journal Le Libéral et la Vérité.

Les locaux de la vérité et du libéral de boisneuf sont mis à sac par les partisans de légitimus.

Boisneuf part en France pour obtenir une licence de droit et devenir avocat en 1909.

L’union entre Légitimus et les békés se brisent et conduira à son isolement politique.

Boisneuf soutien les ouvriers agricoles en grève et gagne leur confiance.

Élu maire de Pointe-à-Pitre jusqu’en 1922.

Gratien Candace est élu Député de Guadeloupe

Élu Président du Conseil général jusqu’en 1915.

Élu député de Grande-Terre.

Blaise Diagne devient le premier Député noir Africain

Boisneuf présente avec Lagrosillière, une loi réformant le statut de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion.

Début des migrations ouvrières vers les États-Unis et les Caraïbes anglophones, influençant la politique économique locale.

Gratien Candace est élu Député de Grande-Terre

Henry LÉMÉRY propose une loi départementalisation des colonies.

Gratien Candace élu Président du Conseil général.

Les indiens obtiennent la nationalité française.

1er antillais métis maire d’une commune de l’hexagone.

Le Martiniquais Alcide Delmont devient le premier Antillais ministre.

Paul Valentino, figure socialiste SFIO.

Furcie Tirolien, socialiste, Président du Conseil général.

Candace est élu sous-secrétaire d’état aux colonies et devient le premier noir ministre et le 2e Antillais après Alcide Delmont.

Grève des ouvriers de la canne à sucre, marquant un tournant dans les luttes sociales insulaires.

Guadeloupéen, 1er vice-président noir de l’Assemblée Nationale.

Appel au peuple des 4 membres fondateurs du parti communiste guadeloupéen : Rosan Girard, Sabin Ducadosse, Hégésippe Ibene et Felix Henri.

Eugenie Eboue, investi par la SFIO, bat Rosan Girard, trahit par les socialistes et devient députée. 1ère circonscription : basse-terre.

Les électeurs sont appelés aux urnes. 10 maires radicaux socialistes, 9 maires SFIO, 7 maires communistes et 8 maires indépendants.

Paul Valentino est élu député de la 2e circonscription : grande-terre.

Joseph Pitat, 1er maire noir de Basse-Terre.

Les dispositions juridiques sur les conseil généraux des départements métropolitains sont étendues à la Guadeloupe.

Joseph Pitat, 1er Président du nouveau Département.

Les communistes proposent un front anticolonialiste guadeloupéen pour l’égalité des droits avec le peuple français.

Le renouveau socialiste est incarné par par Omer NININE, Dagonia, Félix Proto, Joseph Pitat, René Toribio, Frédéric Jalton.

Le communiste Amédée Fengarol perd le soir de son élection face à Paul Valentino.

Grève générale des dockers à Pointe-à-Pitre, aboutissant à une amélioration des conditions de travail.

À compter de 1958 jusqu’en 1986, la Guadeloupe comprend trois circonscriptions.

Le socialiste Amédée Valeau est élu Sénateur. Il sera remplacé par René Toribio

Le socialiste Lucien Bernier est élu Sénateur

Médard Albrand (Droite) est élu Député de la 2e circonscription.

Pierre Monnerville (SFIO) est élu Député de la 1ère circonscription.

Gaston Feuillard (Droite) est élu Député de la quatrième circonscription.

Le Congrès constitutif du PCG préconise la constitution d’un front guadeloupéen anticolonialiste pour l’autonomie.

Le socialiste Henri Rinaldo remporte le CG jusqu’en 1973.

La Guadeloupe devient une région utrapériphérique.

Des dizaines de blessés et 3 morts. En réaction se formera l’OJAM.

Après un Noël brisé, l’AGEM ouvre son 3e congrès qui aborde l’unité antillo-guyanaise et qui adopte la revendication nationaliste.

Création d’un comité d’études pour la réforme du statut des DOM suivi d’un appel pour le congrès de la fondation du FAGA.

Condamne à l'exil les fonctionnaires jugés trop communistes.

Il présente des décrets visant à renforcer les pouvoirs de consultation des conseils généraux des départements d’outre-mer.

Fondé par les 3 mousquetaires : Glissant, Béville, Manville et Marie-Joseph. Il sera dissout la même année par De Gaulle.

Création du Mouvement Indépendantiste Guadeloupéen (MIG), amorçant une vague autonomiste.

Un avion Air France s’écrase à Deshiaes avec à son bord les autonomistes Albert Béville, Justin Catayée et Roger Tropos.

Le Front envoi clandestinement des étudiants en Martinique pour dénoncer les injustices et fédérer les voix anticolonialistes.

Fondation du GONG.

Membres fondateurs du Front Guadeloupéen pour l’autonomie : GONG, CPNJG, CGTC, MDA, Progrès social et de personnalités indépendantes : dahomé constant, Lauriette Gérard, Béville Edmond, Seguis Maurice.

Paul Valentino est élu Député de la 1ère circonscription

Le communiste Paul Lacavé est élu Député dans la 2e circonscription

Le communiste Marcel Gargar est élu Sénateur jusqu’en 1986.

Le Guadeloupéen Euvrémont Eugène et le Martiniquais Dolor Banidol, 2 cadres du Parti communiste antillais meurt dans le crash Santiago-Paris.

Convention pour l’autonomie à Morne-Rouge en Martinique.

Lucien Bernier, RPR, Président du Conseil général. Il a quitté François Mittérand, Président de 1981 à 1995.

Le communiste Hegesippe ibene est élu député de la 2e circonscription

Le socialiste Frédéric Jalton es élu Député de la 1ère circonscription

Raymond Guillod gaulliste est élu Député dans la 3e circonscription.

Création du Conseil régional, placé sous l’autorité du préfet.

Lucien Bernier remporte le CG mais rompt avec le Parti socialiste et rejoint l’UDF de Giscard.

Lucien Bernier considéré comme un traitre est battu par son ancien camarade Georges Dagonia.

Création de l’UPLG comme évolution du GONG.

Trois député de droite sont élus : Mariani Maximin et José Moustache du RPR, ainsi que Raymond Guilliod. (Mouvance Giscard)

Lucien Bernier toujours à droite, prend sa revanche et est élu Président du Conseil général.

Des militants indépendantistes (GLA, ARC, UPLG) ont perpétré une centaine d’attentats causant une dizaine de morts et blessés.

L’État transfère au conseil général ces compétences.

La Guadeloupe devient une région monodépartementale.

Lucette Michaux Chevry, RPR, devient présidente du conseil général.

Lucette Michaux Chevry remporte les élections régionales mais confie la présidence à José Moustache. Les deux assemblées majeures sont à droite.

Dominique Larifla, Socialiste, Président du Conseil général.

Le socialiste Dominique Larifla est élu Président du Conseil général jusqu’en 1998.

Félix Proto Président du Conseil régional en remplacement à Dominique Larifla.

Dominique Larifla fait alliance avec le Parti Communiste et remporte le Conseil régional mais confie la présidence à Félix Proto. Les deux assemblées majeures sont à gauche.

États généraux du peuple guadeloupéen qui proclame l’urgence et la nécessité de révisiter nos relations avec la France et l’Europe.

Lucette Michaux Chevry remporte le Conseil régional avec les voix de Dominique Larifla, jusqu’en 2004.

Marcellin Lubeth, PPDG, Président du Conseil général.

Déclaration de Basse-Terre.

Jacques Gillot, GUSR, Président du Conseil général jusqu’en 2015.